Vous avez été très nombreux à répondre à notre appel pour des suggestions de thèmes à aborder dans le nouveau blogue sur la santé mentale, qui sera lancé le 1er novembre prochain. Il nous fait grandement plaisir de vous partager les réponses reçues à ce jour.
Selon vous, qu’est-ce qu’une bonne santé mentale?
- La grande majorité d’entre vous avez mentionné qu’une bonne santé mentale rimait avec équilibre : équilibre dans les différentes sphères de vie, équilibre entre la personne et son environnement, équilibre entre le besoin de penser à soi et le désir de prendre soin des autres, équilibre qui permet une hygiène de vie saine tant au plan physique que psychologique.
- Un grand nombre d’entre vous ont également associé une bonne santé mentale à la capacité d’adaptation : capacité à gérer son stress, la connaissance de soi qui permet de comprendre se limites et de surmonter les « tensions normales de la vie », la capacité à se mobiliser pour mettre en place ce qui est favorable à notre bien-être.
- Pour plusieurs, une bonne santé mentale rime avec un sentiment fréquent de bien-être mais également avec une bonne estime de soi.
- Un autre aspect important, selon vous, de la santé mentale consiste à entretenir des relations interpersonnelles saines, à travers la bienveillance, la maturité, la prise de responsabilité quant à ses paroles et ses gestes.
- Finalement, la santé mentale dépend également de notre capacité à vivre en paix avec notre histoire, notre passé, nos origines.
Quel est le plus grand obstacle au maintien d’une bonne santé mentale?
Les obstacles que vous avez identifiés peuvent être catégorisés dans les quatre axes de la santé mentale qui seront développés au fil du blogue.
Vous avez identifié plusieurs obstacles à la santé mentale que j’inclus dans le volet individuel de la santé mentale, soit l’épanouissement et le développement personnel :
- l’incohérence entre nos choix et nos valeurs
- le manque d’outils pour gérer son stress
- les ruminations et les appréhensions
- le manque de bienveillance
- une vision du monde mal ajustée à la réalité
- le ressentiment
- un dysfonctionnement neurophysiologique
Dans le volet relationnel, vous avez mentionné que l’isolement, les difficultés de communication et les conflits interpersonnels sont des menaces à une bonne santé mentale.
En ce qui concerne le volet organisationnel, vous avez identifié le stress, la surcharge, la vitesse et la performance en milieu de travail comme des obstacles au bien-être. Certains répondants ont également mentionné que la culture de soins auprès des personnes vivant avec un problème de santé mentale est également un frein à une bonne santé mentale lorsqu’elle ne met pas en valeur le rétablissement.
Finalement, dans le volet social, vous considérez que les inégalités sociales, la pauvreté, l’exclusion, les tabous et la stigmatisation, les contextes de vie catastrophiques et traumatiques et les contextes où les individus peuvent exercer peu de contrôle sont des facteurs qui nuisent à une bonne santé mentale.
Quels sujets croyez-vous que la blogue devrait aborder pour être le plus utile possible aux lecteurs?
Ici encore, les thèmes que vous suggérez peuvent se diviser entre les quatre axes de la santé mentale proposés dans le blogue.
Les articles du volet individuel pourront donc aborder, à votre demande, des sujets liés à :
- l’hygiène de vie
- des outils de gestion du stress (tel que le « mindfullness »)
- l’équilibre à cultiver chez les intervenants : aider sans s’épuiser
- les attitudes qui permettent de reprendre du pouvoir sur sa vie
- les attitudes qui permettent de faire la paix avec son histoire et ses origines
Dans le volet relationnel, les articles pourront aborder, à votre demande, des thèmes pour explorer des façons de cultiver des relations humaines agréables et de favoriser des relations de travail saines.
Dans le volet organisationnel, nous traiterons de thèmes liés aux organisations du travail : la santé mentale au travail, des moyens pour favoriser la solidarité, le plaisir et l’humour au travail ainsi que des réflexions sur des façons de se prévenir le « burn out ». À la demande d’intervenants psychosociaux, nous pourrions également aborder des sujet liés à la culture du rétablissement dans les services aux personnes avec des problèmes de santé mentale ainsi que des enjeux de l’intervention dans notre contexte de performance actuel.
Finalement, selon vous, le volet social devrait s’attarder à expliquer et vulgariser les enjeux liés à la santé mentale tout en participant à déstigmatiser les personnes qui vivent, à un moment ou à un autre, des problèmes de santé mentale.
Encore un grand merci pour vos réponses!